Le plan

A la découverte de l’Amérique du nord, Canada, Etats unis et Mexique. Tout ça en 7 mois dans un van...

dimanche 7 octobre 2018

La croisière s'amuse

Cette fois nous choisissons d'embarquer sur le Carnival Victory qui propose un tarif de dernière minute assez attractif.
Nous sommes agréablement surpris lors de l'embarquement, à midi, qui se passe assez rapidement et sans encombre. Pas évident d'embarquer 2700 personnes. On nous informe très rapidement que le buffet du lunch est ouvert. Parfait. On remarque en arrivant que le standing de Carnival paraît plus élevé que celui de la Royal Caribbean. Que Peut-on manger?  Toutes sortes de sandwichs 17 pour être précis, des pizzas, les hamburgers, des tacos et des burritos ainsi qu'un grand buffet salé et sucré. De nombreux américains se pressent dans tous les sens pour manger plus qu ils ne peuvent. Nous, on fait pareil. Bonne surprise, notre chambre économique a "vue" sur la mer (deux hublots).
On fait la connaissance de notre chef de cabine, un indien, qui s'applique à retenir les prénoms de tous les clients par cœur. Pas évident et sans compter la prononciation qui parfois peut s'avérer compliqué comme "Maud" , presque impossible à prononcer pour un américain ainsi que pour notre chef de cabine. Ensuite on monte sur le pont supérieur pour découvrir le bateau. Ambiance las Vegas des années 2000. On compte un toboggan de 60m, deux petites piscines et 6 jacuzzis, un casino des boutiques et plusieurs salles de spectacles, des bars, des bars, des bars et une boîte de nuit. Le ton est donné.  Une croisière, c'est tout d'abord un programme qui planifie toute la vie du bateau pour la journée. Tous les jours on le trouve dans notre chambre. Il y a de tout, stretching matinal, activité pour les enfants, concert, massage, shopping, ...

Les soirs on a droit à une séance de cinéma en plein air au bord de la piscine avec distribution de pop-corn. On assiste aussi à un one man show. L'humoriste a l'air plein de talent au vu des fous rires de la salle mais malgré tous nos efforts on arrivera à comprendre qu'une ou deux blagues.
Les soir c'est restaurant avec service à table et toute une armée de serveurs aux petits soins. L'équipage vient de la planète entière. Philippins bien sûr, mais aussi indien, ukrainien, hongrois et bien d'autres.
Première escale Key West. Une série de ponts relient cette île à la Floride. On voulait y aller avec le van mais avec la chaleur on en aurait été bien Incapable. Une fois à terre, on entreprend la visite de l'île. Jolie maisons en bois et quelques plages envahies pas les algues Sargasses. Compte tenu de l'odeur même penser s'allonger sur le sable est inenvisageable. Il reste une seule plage pas trop atteinte pas les algues, celle du parc Fort Zachary Taylor. On y passera une petite heure avant de rejoindre notre monstre des océans.
Une fois en mer la vie sur le bateau reprend sont cours. Le lendemain escale au Mexique sur l'île de Cozumel. Ça fait plaisir d'entendre parler espagnol. Le bateau ne fait pas escale au port de la ville principale mais quelques kilomètres plus au sud. A terre ce sont les taxis qui nous attendent et comme les croisieristes n'ont pas le choix, les tarifs sont salés ! La négociation est presque impossible. On abandonne notre idée d'aller explorer les plages perdues du sud de l'île ( les plus éloignées) d'autant que le temps est plus que menaçant. Après hésitations on se dirige vers un club de plage payant et fournissant transat, boisson et équipement de snorkeling. On y passe l'après-midi, dans l'eau et sous des trombes d'eau. Mais c'est pas très gênant, juste rafraîchissant.
On passera la troisième journée en mer afin de rejoindre Miami. La vie sur le bateau est plutôt agréable. Un jour et demi de navigation plus tard on touche terre à Miami.

Il est temps de retourner à la réalité, notre van jaune et la chaleur écrasante. Pas question de s'attarder, la perspective d'une autre nuit horrible comme celles précédemment passées à Miami nous a motivés pour avaler les kilomètres. Cap au nord. Tout est rangé dans le van, c'est parti. Heuuu..... Non. Le van ne veut pas démarrer, batterie à plat. Dans la fatigue et l'empressement de l'embarquement on a oublié d'éteindre l'autoradio. La batterie auxiliaire, elle a fait tourné le ventilateur pendant 3 nuits sans être rechargée. Impossible de démarrer avec celle ci non plus.
On essaye de pousser le van, impossible, c'est trop lourd. On va bien trouver une âme charitable pour nous aider ta démarrer avec des câbles. Le problème c'est que tous les croisieristes sont partis. Il reste le personnel du parking. Cool un des mecs a des câble et veut bien nous aider. Il baragouine un truc incompréhensible. On lui fait répéter. Ha, il veut bien nous aider mais contre 20 USD. Il a pas l'air typé Navajo pourtant. Certes, nous ne sommes pas obligés d'avoir besoin de ses services mais comme pour le taxi mexicain on est pris au piège. Quelques jours auparavant, sur le parking d'un Walmart, on était tranquillement entrain de boire notre café matinal à l'ombre d'un arbre quand une personne âgée descend de sa voiture qui était stationnée juste à coté de nous pour venir me parler. Il était entrain de lire un livre dans sa voiture portière ouverte à cause de la chaleur. Le plafonnier lui a vidé sa batterie, c'est con! J'ai poussé sa voiture à la main pour la reculer, mis le van à portée de batterie, deux câbles, et Vrouum.
Un grand merci et un sourire, voilà notre récompense et on en demandait pas plus.
Bref, mésaventure oubliée car on roule vers le nord et donc vers la fraîcheur.











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