Le plan

A la découverte de l’Amérique du nord, Canada, Etats unis et Mexique. Tout ça en 7 mois dans un van...

lundi 5 novembre 2018

Washington DC

Pas évident de se garer à Washington, les parkings en centre ville sont difficiles d'accès et hors de prix. On stationnera en banlieue et on prendra le météo (pour une vingtaine de dollars par jours, oui les transports en commun sont cher aux USA). L'intérêt touristique de Washington reste concentré autour du National Mall. C'est à partir de la qu'on pourra admirer le mémorial de Lincoln, le Capitole (sénat et parlement), le fameux obélisque, la maison Blanche et bien d'autres monuments. La ville est chargée d'histoire. On visitera également la bibliothèque du congrès et la cours suprême.
Washington c'est aussi l'occasion de visiter de nombreux musées. En effet la Smithsonian institution regroupe 19 musées gratuits et représente la plus grande collection au monde avec 149 millions d'objets et spécimens. On s'en donnera à cœur joie avec la visite du musée Air and Space qui expose entre autres la navette spaciale Discovery, des capsules de différents programmes spaciaux, des satellites etc...et des avions chargés d'histoire comme le premier avion qui a vraiment volé des frères Wright, le Spirit of saint Louis qui a traversé pour la première fois l'Atlantique en 1927 ou encore le bombardier qui a lâché la bombe sur Hiroshima.
On ira également voir les ossements de dinosaures au Muséum d'histoire naturelle, des tableaux au musée d'arts et de la portraiture et enfin des pandas au zoo histoire d'en remettre une dernière couche et parce qu'on nourrissait le secret espoir de les voir actifs! Mais malgré le fait qu'ils soient sensés passer 10 à 12h par jours à manger, ils étaient encore affalés en train de dormir sur des rochers...












Blue Ridge parkway

Un parc, pas vraiment. C'est une route panoramique qui traverse les Appalaches en longeant les crêtes et en traversant de nombreux parcs. Une des routes les plus touristiques des usa, et les touristes n'ont pas encore déserté ce serpent de macadam. Énormément de motos, enfin de Harley Davidson. Le long de la route, pleins de chemins de randonnée. On en essayera un mais il faut dire que depuis la visite des parcs de l'ouest américain la nature a du mal à nous surprendre et à nous émerveiller. Non pas que c'est moche, mais plutôt que les paysages qu'on a traversé, eux, sont exceptionnels. L'intérêt de cette route se trouve dans ses nombreux points de vue et dans les couleurs automnales. Mais fin septembre il a pas fait assez froid pour que les feuilles se décident à changer de couleurs. On passe 3 jours dans les virages de cette route, certainement très sympa en moto, mais un peu moins avec un van de 2500kg. Finalement on décide de reprendre la "highway" pour rallier Washington et gagner un peu de temps.




dimanche 4 novembre 2018

Ashville la ville des brasseurs

La route en direction d'Ashville s'enfonce dans les terres, ça va nous permettre d'éviter la zone qui a été dévastée pas l'ouragan Florence. On traverse les campagnes de la Caroline du sud. Partout la même culture qu'on a du mal à identifier. Des pommes de terres, non. Des haricots, non. Un peu plus loin on croise la même plante toute sèche avec des boules blanches, plus de doute ce sont des plantations de coton. Avant d'arriver à Ashville on passe en Caroline du Nord. Ashville se trouve au pied des montagnes Appalaches à 650 mètres d'altitude. Fin septembre il y règne une température idéale. 26 la journée et 20 la nuit. On y est tellement bien qu'on y séjourner 3 jours, même s'il n'y a pas grand chose à faire. Une particularité de la ville est son grand nombre de microbrasseries. Ça sera notre plus grande occupation de ces 3 jours. Pas a dire, il sont vraiment doués pour faire de bonnes bières.









Charleston

En remontant la côte, enfin les marécages, avant de faire escale à Charleston on s'arrête a la plage. Certainement notre derniere baignade avant un bon moment.
Puis on arrive a Charlestonne, très jolie centre historique avec des maisons en bois construites au 18 et 19 ème siècle. Beaucoup de maisons sont chargées d'histoire...
La balade y est agréable, ça sent l'Amérique riche, le rêve américain. Quelques fenêtres sont obstruée par des planches, certainement des traces du passage tout récent de l'ouragan Florence. Plus au Nord on va justement arriver en plein dans la zone où l'ouragan a sévi. De plus il y a une tempête tropicale qui menace. Non loin il y a aussi des tornades qui on tout dévasté. Depuis notre arrivée en Louisiane on a pris l'habitude de consulter régulièrement nos deux sites préférés : https://www.nhc.noaa.gov et https://www.windy.com. Ca a quelque peu influé sur notre itinéraire.
Après quelques hésitations on mets le cap dans les terres vers Asheville en Caroline du Nord au pied des montagnes. La bas la meteo devrait nois laisser tranquille et la fraicheur de la montagne nous tente bien. Sur la route petite escale au parc national Harry Hampson histoire de saluer quelques alligators qui finalement ont déserté la zone le jour de notre passage. Seuls quelques raton-laveurs se sont laissé entrevoir. Ha j'allais oublier les milliers de moustiques qui eux étaient bien contents de nous voir...











jeudi 25 octobre 2018

la boucle est bouclée

Pour ceux qui suivent nos aventures uniquement via le blog, nous sommes de retour à Montréal. Les ouragans ne nous ont pas emporté. Le blog est sacrément en retard mais bientôt on devrait avoit un peu plus de temps pour le mètre à jour. Pour le moment il faut gérer la vente du véhicule.

mercredi 10 octobre 2018

Savannah

Un peu avant d'arriver à Savannah, on fait escale à l'ancienne plantation Wormsloe pour admirer l'allée d'arbres couverts de mousse espagnole qui y mène. Non loin notre guide de voyage nous conseille de visiter un cimetière où l'on trouve les mêmes arbres avec la même mousse. Nous ne sommes pas les seuls touristes, on stationne Jaune puis on commence a arpenter les allées quand on comprend que c'est gigantesque et que les allées ne sont pas faites pour des piétons mais bien pour des voitures. C'est la première fois que je visite un cimetière en voiture...
En fin d'après-midi on arrive à Savannah. A la recherche d'une station essence, au coin d'une rue on aperçoit une librairie qui vend des Comics Books. Demi tour on va y faire un petit saut avant d'aller voir ce qui se passe en ville. On pousse la porte où est marqué en gros Open, mais en fait c'est fermé. Dana le propriétaire nous laisse quand même entrer. C'est quelqu'un de très chaleureux, il nous conseille et surtout arrête pas de blaguer. Bon parfois c'est un peu difficile de tout comprendre... Puis il nous parle de Savannah, de la région, de sa vie, sa famille, sa tour de télécommunication. Il nous fait visiter le bâtiment qu'il est entrain de rénover, on lui fait visiter notre van. On passe un bon moment, cet homme est quelque peu atypique. Notre pause Comics aura duré 3h finalement. Au moment de partir il nous invite à dîner, un peu gêné on accepte. Il appelle un copain et on se met en route. Mais voilà c'est à ce moment là que Jaune, notre van, décide de se fait remarquer. Peut être son impatience de reprendre la route, le fait est qu'il a décidé de ne plus passer en mode parking. Il nous reste toujours le frein à main (qui est à pied au passage) pour l'immobiliser, mais c'est quand même un peu gênant car on ne peut plus couper le contact à moins de débrancher la batterie. Ce qui n'est pas très pratique ! Dana nous rassure en nous disant que ce n'est pas grave (il sait de quoi il parle, il a un pick-up Chevrolet) et qu'il s'occupe de trouver une solution. A table, toujours avec  son esprit blagueur il passe quelques coup de fil et nous annonce qu'il a trouvé quelqu'un pour réparer demain (soit dimanche, oui ça nous arrive toujours le weekend quand tout est fermé) et qu'il nous paye la réparation. Cet homme est vraiment généreux mais là ça nous gêne vraiment. Dana nous offre de dormir sur son terrain dans un hangar derrière sa libraire. Le lendemain on retrouve notre hôte en attendant son ami mécano. Je jette quand même un coup d'œil sur internet et décide de démonter en attendant l'arrivée du mécano. Finalement j'arrive a réparer sans aide. Juste une pièce qui s'était déboitée. Tout remarche de nouveau. Pour fêter ça Dana, une fois de plus, nous invite à déjeuner dans un dîner. On gardera un très bon souvenir de cet homme qui a la main sur le cœur.

On se dirige ensuite vers le centre de Savannah pour flâner dans les rues. C'est une jolie ville avec un mélange architectural. Des anciens docks et des bateaux comme on en trouve sur le Mississippi propulsés par des pales en bois (elle n'ont plus qu'un rôle décoratif) comme un pédalo.




dimanche 7 octobre 2018

La croisière s'amuse

Cette fois nous choisissons d'embarquer sur le Carnival Victory qui propose un tarif de dernière minute assez attractif.
Nous sommes agréablement surpris lors de l'embarquement, à midi, qui se passe assez rapidement et sans encombre. Pas évident d'embarquer 2700 personnes. On nous informe très rapidement que le buffet du lunch est ouvert. Parfait. On remarque en arrivant que le standing de Carnival paraît plus élevé que celui de la Royal Caribbean. Que Peut-on manger?  Toutes sortes de sandwichs 17 pour être précis, des pizzas, les hamburgers, des tacos et des burritos ainsi qu'un grand buffet salé et sucré. De nombreux américains se pressent dans tous les sens pour manger plus qu ils ne peuvent. Nous, on fait pareil. Bonne surprise, notre chambre économique a "vue" sur la mer (deux hublots).
On fait la connaissance de notre chef de cabine, un indien, qui s'applique à retenir les prénoms de tous les clients par cœur. Pas évident et sans compter la prononciation qui parfois peut s'avérer compliqué comme "Maud" , presque impossible à prononcer pour un américain ainsi que pour notre chef de cabine. Ensuite on monte sur le pont supérieur pour découvrir le bateau. Ambiance las Vegas des années 2000. On compte un toboggan de 60m, deux petites piscines et 6 jacuzzis, un casino des boutiques et plusieurs salles de spectacles, des bars, des bars, des bars et une boîte de nuit. Le ton est donné.  Une croisière, c'est tout d'abord un programme qui planifie toute la vie du bateau pour la journée. Tous les jours on le trouve dans notre chambre. Il y a de tout, stretching matinal, activité pour les enfants, concert, massage, shopping, ...

Les soirs on a droit à une séance de cinéma en plein air au bord de la piscine avec distribution de pop-corn. On assiste aussi à un one man show. L'humoriste a l'air plein de talent au vu des fous rires de la salle mais malgré tous nos efforts on arrivera à comprendre qu'une ou deux blagues.
Les soir c'est restaurant avec service à table et toute une armée de serveurs aux petits soins. L'équipage vient de la planète entière. Philippins bien sûr, mais aussi indien, ukrainien, hongrois et bien d'autres.
Première escale Key West. Une série de ponts relient cette île à la Floride. On voulait y aller avec le van mais avec la chaleur on en aurait été bien Incapable. Une fois à terre, on entreprend la visite de l'île. Jolie maisons en bois et quelques plages envahies pas les algues Sargasses. Compte tenu de l'odeur même penser s'allonger sur le sable est inenvisageable. Il reste une seule plage pas trop atteinte pas les algues, celle du parc Fort Zachary Taylor. On y passera une petite heure avant de rejoindre notre monstre des océans.
Une fois en mer la vie sur le bateau reprend sont cours. Le lendemain escale au Mexique sur l'île de Cozumel. Ça fait plaisir d'entendre parler espagnol. Le bateau ne fait pas escale au port de la ville principale mais quelques kilomètres plus au sud. A terre ce sont les taxis qui nous attendent et comme les croisieristes n'ont pas le choix, les tarifs sont salés ! La négociation est presque impossible. On abandonne notre idée d'aller explorer les plages perdues du sud de l'île ( les plus éloignées) d'autant que le temps est plus que menaçant. Après hésitations on se dirige vers un club de plage payant et fournissant transat, boisson et équipement de snorkeling. On y passe l'après-midi, dans l'eau et sous des trombes d'eau. Mais c'est pas très gênant, juste rafraîchissant.
On passera la troisième journée en mer afin de rejoindre Miami. La vie sur le bateau est plutôt agréable. Un jour et demi de navigation plus tard on touche terre à Miami.

Il est temps de retourner à la réalité, notre van jaune et la chaleur écrasante. Pas question de s'attarder, la perspective d'une autre nuit horrible comme celles précédemment passées à Miami nous a motivés pour avaler les kilomètres. Cap au nord. Tout est rangé dans le van, c'est parti. Heuuu..... Non. Le van ne veut pas démarrer, batterie à plat. Dans la fatigue et l'empressement de l'embarquement on a oublié d'éteindre l'autoradio. La batterie auxiliaire, elle a fait tourné le ventilateur pendant 3 nuits sans être rechargée. Impossible de démarrer avec celle ci non plus.
On essaye de pousser le van, impossible, c'est trop lourd. On va bien trouver une âme charitable pour nous aider ta démarrer avec des câbles. Le problème c'est que tous les croisieristes sont partis. Il reste le personnel du parking. Cool un des mecs a des câble et veut bien nous aider. Il baragouine un truc incompréhensible. On lui fait répéter. Ha, il veut bien nous aider mais contre 20 USD. Il a pas l'air typé Navajo pourtant. Certes, nous ne sommes pas obligés d'avoir besoin de ses services mais comme pour le taxi mexicain on est pris au piège. Quelques jours auparavant, sur le parking d'un Walmart, on était tranquillement entrain de boire notre café matinal à l'ombre d'un arbre quand une personne âgée descend de sa voiture qui était stationnée juste à coté de nous pour venir me parler. Il était entrain de lire un livre dans sa voiture portière ouverte à cause de la chaleur. Le plafonnier lui a vidé sa batterie, c'est con! J'ai poussé sa voiture à la main pour la reculer, mis le van à portée de batterie, deux câbles, et Vrouum.
Un grand merci et un sourire, voilà notre récompense et on en demandait pas plus.
Bref, mésaventure oubliée car on roule vers le nord et donc vers la fraîcheur.